Public: Ouvert à touxtes

L’enquête Iceberg, menée dans le canton de Genève, constitue la première étude suisse à mesurer de manière systématique différentes formes de violences sexistes et sexuelles dans les principaux espaces du quotidien. Ses résultats montrent une exposition nettement plus élevée des femmes et des personnes LGBTIQ+. Ainsi qu’un recours très limité aux dispositifs institutionnels d’aide.

Une demi-journée d’étude, organisée par l’Université de Genève (IGEND et CMCSS) en collaboration avec le Bureau de promotion de l’égalité et de prévention des violences, est consacrée à ces travaux. Au-delà de la présentation de données inédites issues de l’enquête, l’événement ouvre une réflexion plus large sur la production statistique en matière de violences : quelles sont les raisons de mesurer ces phénomènes, quelles méthodes mobiliser, et quelles limites ou biais méthodologiques influencent les résultats ? L’enjeu est également d’examiner comment ces chiffres orientent les politiques publiques et les pratiques professionnelles.

Pensée pour un public large — du milieu académique aux professionnel·les et militant·es — la rencontre propose un panorama des approches quantitatives. Sur leur développement, leurs apports et leurs limites. La première session réunira Catherine Cavalin, Véronique Jaquier, Mirjam Stoll et Laura Ravazzini, qui feront le point sur l’évolution des enquêtes en Suisse et en France. Le CMCSS consacrera la seconde à la présentation par Davy-Kim Lascombes Trinh des résultats centraux de l’enquête Iceberg, suivie d’une table ronde avec les intervenant·es et des actrices de terrain pour discuter des usages concrets de ces données.

Dans le cadre du séminaire Masculinité, santé, genre organisé par le CMCSS

Contraception et responsabilité masculine en Grande-Bretagne entre 1960-2000

Caroline Rusterholz (Graduate Institute Genève – Université de Fribourg)

Contraception testiculaire thermique, masculinités et corps médical

Maëva Badré (Université de Genève)
Ella Hautier (HUG)

Modération: Amélie Puche (Institut des humanités en médecine)